Quelles possibilités s’offrent à un kinésithérapeute pour se former à d’autres spécialités

Le métier de kinésithérapeute s’avère être un métier relativement difficile lorsque la carrière professionnelle du kinésithérapeute est en stagnation. Entre salaire faible, et actions répétées, peu d’évolution, le métier de kinésithérapeute peut sous certaines conditions présenter des conditions de travail dures. En s’ouvrant à la formation continue, le kinésithérapeute s’affranchit en partie de ces contraintes en améliorant ses compétences.

Par la rédaction


En 2015, on dénombrait plus de 80 000 kinésithérapeutes agissants sur le territoire national. La grande majorité d’entre eux (80 %) intervenait dans le cadre d’une activité libérale. Bien que ces chiffres soient conséquents, la part des kinésithérapeutes parmi les professions de la rééducation (kiné, orthophoniste, podologue, etc.) se réduit au fil des années. Aujourd’hui, 1 professionnel de la rééducation sur 2 est masseur kinésithérapeute tandis que la part était de deux tiers il y a de cela quelques années en arrière. Plusieurs raisons relatives aux conditions de travail expliquent cette perte d’intérêt.

Le métier de masseur kinésithérapeute


Le masseur kinésithérapeute est un professionnel de la rééducation spécialisé dans les mouvements du corps afin de renforcer, rétablir ou préserver les capacités du corps. Il intervient donc auprès de personnes présentant des troubles musculosquelettiques ou psychomoteurs.

Quelques chiffres

Une enquête de l’INSEE révèle que le salaire moyen brut du secteur est de 2670 €. Soit un peu plus de 2000 € net.

Le masseur kinésithérapeute devra présenter une excellente résistance physique puisque la majorité de son travail requiert des efforts physiques afin de gérer les patients. Son quotidien est par ailleurs assez répétitif puisque l’ensemble de ses interventions consistent en l’usage de la gymnastique médicale ou des massages afin de permettre au patient de se sentir mieux. Enfin, selon la localisation géographique, et son statut (libéral ou fonctionnaire), les conditions salariales peuvent être relativement peu avantageuses. En effet, le métier de masseur-kinésithérapeute est relativement mal payé avec des honoraires bas.

Cette redondance fut d’ailleurs relevée par un masseur kinésithérapeute en cabinet libéral qui déclare que

« dans les établissements, il n’y a pas beaucoup d’évolutions possibles. Et le travail n’est pas intéressant, en tout cas à Paris : c’est répétitif, le masseur kinésithérapeute est affecté à un service, gère un étage, un type d’orthopédie, souvent de l’aigu. Ça peut tourner, mais tous les 6 mois ou un an. »

Le métier de kinésithérapeute peut donc sous certaines conditions présenter des conditions de travail difficiles. Cependant, il existe une multitude de possibilités d’évolution qui sont permises grâce à la formation.

L’importance de la formation continue


Bien que parfois difficile, le métier de masseur kinésithérapeute présente des avantages certains. Par exemple, celui-ci amène le contact humain et la possibilité de se former régulièrement afin d’évoluer professionnellement.
C’est en ce sens que la formation continue améliore le quotidien des masseurs kinésithérapeutes, en étoffant leur domaine d’expertise. Ces formations permettent de développer de nouvelles approches pouvant être complémentaires avec leur métier initial.
Ainsi un kinésithérapeute peut par exemple envisager de suivre une formation professionnelle de sophrologie : cette discipline représente un champ spécifique d’expertise d’un kinésithérapeute. Puisque cette discipline est par nature sujette à une évolution continue, il est donc indispensable de se former régulièrement.
Suivre ces formations continues permet au kinésithérapeute d’interagir avec d’autres professionnels dans un cadre de partage de bonnes pratiques. De plus, elles assurent un entretien et une actualisation des compétences du professionnel.

Les débouchés permis par la formation continue


Outre son caractère obligatoire, en s’ouvrant pleinement à la formation continue, le kinésithérapeute pourra élargir ses compétences et s’ouvrir à d’autres activités dans le but de casser sa routine du quotidien. En effet, certains organismes agréés proposent des formations certifiantes, autorisant le kinésithérapeute à pratiquer cette nouvelle compétence acquise. De ce fait, le professionnel pourra en tirer un avantage conséquent, à savoir une amélioration de sa vie pro à travers la diversité de ses activités, et un développement de son portefeuille client.